A vous de jouer
Le championnat de France de rugby UNSS s'est terminé par une superbe finale opposant HYERES à CHALON sur SAONE. L'ensemble des équipes qualifiées après les matches de poules sont restées pour assister à ce grand moment de sport scolaire.
L'opération éducative menée parallèlement au championnat autour du développement durable, du dopage et de la formation des jeunes pour la pratique du sport de haut de niveau a été suivie par un grand nombre de lycéens participant à la compétition.
Il est essentiel de signaler la performance des jeunes officiels (ce ne sont pas moins de 11 élèves qui parviennent à décrocher le niveau national, la petite pastille rouge!).Notons également que ce blog fonctionne grâce à la participation des lycéens de l'académie (photo et texte).
L'opération éducative menée parallèlement au championnat autour du développement durable, du dopage et de la formation des jeunes pour la pratique du sport de haut de niveau a été suivie par un grand nombre de lycéens participant à la compétition.
Il est essentiel de signaler la performance des jeunes officiels (ce ne sont pas moins de 11 élèves qui parviennent à décrocher le niveau national, la petite pastille rouge!).Notons également que ce blog fonctionne grâce à la participation des lycéens de l'académie (photo et texte).
dimanche 6 juin 2010
Toutes les photos
Le DVD contenant toutes les photos faites lors du championnat est disponible pour les AS ayant participé.
dimanche 23 mai 2010
Article...
Bon, ne m’en veuillez pas : je n’ai jamais été reporter sportif, et, pour être franc, le sport et moi, ça fait deux…
Mais tout de même, le championnat de France de rugby, je ne pouvais pas passer à coté. Résultat, moi et mon confrère avons été dépêchés sur place pour couvrir l’évènement…
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Les Guéret, 8 heures 05. Nous pénétrons dans le CRG, ou le « Club Rugby Guéret ». En face de la porte, la pompe à bière. Bon, d’accord. Ca n’aide pas pour les clichés, avouez… au mur, des affiches, des photos, du rugby. Un grand ballon ovale dans lequel sont représentés des joueurs surplombe le bar. A droite, une petite porte vers laquelle nous entraîne M. Esterellas. Un peu perdus, nous le suivons, et découvrons une grande pièce rectangulaire au fond de laquelle une espèce de standard avait été installé. Je comprends rapidement que la dame en T-shirt Rose est l’organisatrice de la rencontre, Christine PETIT. Quelques mises au point avec notre professeur, et nous recevons chacun un T-shirt du tournoi. . Celui de mon coéquipier Maël portait l’inscription « respect des autres, du jeu, de l’environnement Tous éco-citoyens ! » Aïe, pensai-je. Le rugby devient écologique. Mais passons, je n’étais pas là pour penser critique, mais pour rapporter un évènement. « Qui veut du café ?! » cria une voix à l’arrière de la salle. En effet, près de la porte d’entrée se situait un petit renfoncement, où se tenait un petit bar envahi par des croissants et une odeur de café chaud. Inutile de vous avouer que nous fûmes les premiers arrivés, goûtant le breuvage brûlant accompagnés de croissants. Je scrutais les alentours. Deux longues tables longeaient les murs de la pièce rectangulaire, et étaient recouvertes de caisses. Je m’approche. Dans les caisses, bananes, gâteaux, boissons. Et sur chaque boîte, le nom d’une ville. Tours, Brive, Toulon… Quand même. Classe. Après quelques croissants et quelques cafés, nous montâmes au stade guéretois. « Woaw » pensai-je en voyant le stade et les gradins. Mais pourquoi y’a rien ? Où ils sont les poteaux ? Les professeurs ne s’arrêtent pas, et continuent derrière une haie. Ha oui, forcément, c’est différent. Un stade, avec des gradins que je me souviens avoir vu sur une affiche avec une photo de 1925. Les mêmes. Bois, et béton. Mais c’est grand, très grand. Maël cherche un angle de prise, me gratifiant de quelques commentaires remplis de termes techniques qui me produirent autant d’effet qu’un lapin en face d’une fourchette. J’avisai un banc, et m’assis. Au quatre coins du terrain, quatre tentes blanches. Je sens le vent se lever, c’est mauvais signe. Maël déballe son appareil, qui pouvait en clair faire penser à un bazooka de poche, à condition d’avoir une grande poche. Tiens, une équipe arrive. Ils posent leurs sacs à terre et commencent à s’échauffer. Ils courent autour du stade. Pendant que je les suis du regard, Maël me fait signe : d’autres équipes arrivent. Les maillots sont bariolés, les équipes se distinguent. Derrière le stade, un bâtiment que certains connaissent bien, l’armée de terre. Bon, les équipes sont là, et s’entraînent. Mais une question reste : ils sont où, les poteaux ?
Les joueurs effectuent un entraînement rigolo : ils sont en ligne, et se passent le ballon les uns les autres. Mais à remarquer que le lanceur se tient toujours un peu plus en avant que le receveur, de manière à ce que celui-ci récupère la ballon plus facilement. Pas un ne l’échappe. Un problème autre que celui des poteaux commence a se faire sentir : comment reconnaître les équipes par rapport aux villes ? « Faudrait un listing », remarque Maël. Une équipe m’a bien fait rire lors de leur entraînement, ils sautaient à pieds joins, mais accroupis ! Quelle colonie de Marsupilamis…
Un homme en costume noir s’avance, l’air sévère. Les organisateurs ont tous des petits badges, mais pas nous… bien qu’officiels. « Hé bien, dis-je, si jamais il nous demande nos papiers…
- Suffit de montrer le T-shirt, me répond Maël avec naturel. Effectivement, l’idée n’est pas stupide. L’homme passe, visiblement plus occupé par les équipes sur le terrain. En parlant de ça, je remarque que certains n’ont même pas les mêmes chaussettes ! Pour tromper l’ennemi, peut être.
9 heures 10 : Mme Bujon arrive avec une des caisse marquée « Tours », et nous demande s’ils sont là. Au vu de notre incapacité à développer une réponse claire, elle conclua que ces derniers se trouvaient probablement au terrain d’en dessous. Ha. Donc, il y a deux terrains, ce qui explique qu’il n’y ai que huit équipes ici. Les maillots rouges entament une séance de pompes, créant un véritable tapis vivant.
M. Esterellas se lance dans les photos de groupes. Versailles, Villefranche… J’intercepte des bribes de paroles : « On va jouer tranquille, on va se faire plaisir, on est là pour s’amuser. » Ha, sages paroles. Nouvelle question à l’horizon : il est où, le public ?
9 heures 30, premier macth : Villefranche vs Versailles. Les ordres fusent des deux côtés : « En ligne, en ligne ! » « Chacun le sien, joue bon sang ! » « Mais rentrez dedans ! Dedans ! » Les joueurs de Villefranche semblent avoir des difficultés à repousser l’attaque ennemie, les rouges assurent une excellente défense, bien qu’ils favorisent l’attaque. A l’autre bout du terrain, les Brivistes, en noir, jouent contre Vannes. C’est donc des demi-terrains, ce qui explique l’absence de poteaux. Une question de résolue.
Un joueur rouge est blessé, il est vite remplacé. Les bleus reprennent de l’assurance et percent la défense rouge. Deux coups de sifflet : c’est la mi-temps. Les matchs durent douze minutes, deux fois six minutes, avec trois minutes de break. En tout, quinze minutes nécessaires à un match. Pour le moment, égalité entre ces deux là.
Des infirmière s’approchent, l’une d’elle a un T-Shirt particulièrement... "classe" : une biche en sous-vêtements, qui sirote de l’orangina. Je la félicite, et lui demande si elle a soigné beaucoup de monde dès le matin. « Non », me répond t-elle, « mais c’est que le début ! ». Devant nous, le match se poursuit, et votre photographe préféré reste l’œil collé à l’objectif…
« On change de terrain ? », me dit il quelques instants plus tard ?
Direction l’autre terrain, cent mètres plus bas. Quel vent ! Il est bien moins agréable que celui des hauteurs… Deux matchs, rouges contre blancs rayés vert. Globalement, les même conseils, hurlés tant bien que mal dans le vent cinglant qui apporte une douce odeur de pâtisserie. Suivant mon flair légendaire, je localise la ,source de l’odeur : une superbe installation où les lettres « Buvette » flottaient, accrochées avec du scotch sur une espèce de remorque métallique. Je jette un regard sur le second match, à gauche (ce qui m'oblige a détourner le regard des croissants, notez bien.). Je remarque que deux d’entre eux ont des casques rembourrés. Après quelques temps à observer ces deux matchs, nous remontons au premier des stades. Je croise l’équipe des « bleus », représentant Toulon. « Soyez pas spectateurs, soyez acteurs ! Et quand vous ne jouez pas, observez, c’est déjà ça de gagné ! » lance une voix dans le groupe.
Il est 10H30. H-2 avant déjeuner.
Je remarque une femme entraîneur, aussi active que les hommes. Je sens qu’ils connaissent très bien leurs joueurs, les appelant par leur prénom. Entendant des bribes de conversation, j’apprends qu’ils ont dormi à l’hôtel hier soir. Pour certains, c’était Kiriad, d’autres encore mercury…
Bon, soyons réalistes : l’atmosphère n’est absolument pas celle d’une coupe de France, je suis presque déçu que plus de gens liront ces lignes qu’auront fait le déplacement. Le public manquait cruellement, tout comme les reporters locaux, absents. Le seul sponsor reste Orangina… quelle avancée…
« Peu importe l’équipe que j’ai en face, je m’envoie ! J’ai perdu, c’est pas grave, au moi s j’me serai envoyé ! Et Nico, si j’arrive ne serait ce qu’une demi seconde plus tôt, c’est bon, le gars, il peut plus te faire de crochet ! » explique un entraîneur d’une équipe qui vient de perdre contre Brive.
Ces derniers croisent des joueurs qui mangent chacun une banane. Risible, diront certains. Hé bien, ça m’a intrigué. Pourquoi des bananes ? Comme c’est aussi mon boulot, je me suis renseigné : Une banane donne une augmentation instantanée, soutenue et substantielle d'énergie. La recherche a prouvé que seulement deux bananes fournissent assez d'énergie pour un effort de 90 minutes en séance d'entraînement. Pas étonnant que la banane est avec un certain nombre de fruits le leader mondial des athlètes.
11 Heures 05. J’apprends qu’il y a deux Brive en fait, un sur le premier terrain, l’autre sur le second. Un grand coup de vent fait décoller mon chapeau, que je poursuit quelques dizaine de mètres plus loin. Apparemment, les tentes non plus n’ont pas apprécié : une d’entre elle s’est lamentablement effondrée sur le sol, les autres se tordent de douleur sous les attaques répétées du phénomène atmosphérique. A l’arrière plan, la terre forme de longues traînées, s’échappant des pelles des engins du chantier voisin.
Je remarque que globalement, les rouges jouent très bien même si ce ne sont pas les mêmes équipes, que ce soit sur le premier ou le second terrain. Maël me fait signe : un magnifique plaquage retourné a eu lieu, superbe geste technique, rapide et précis.
Les équipes qui ne jouent pas sont couchées dans l’herbe, mangent, discutent. Aucun stress particulier. Drôle de coupe de France.
Je vous ferai grâce des autres détails des matchs, car d’une manière générale, les matchs s’enchaînent très bien. Dernier match avant déjeuner, M. Esterellas vient nous rejoindre. Je lui fait remarquer que les joueurs s’échauffent même avant de manger. « Ils s’échauffent beaucoup, me répond t-il, car les chocs demandent beaucoup d’énergie. »
- Quels genre de chocs ?
- Les plaquages, les mauls... Quand ils sont plaqués, ils doivent se relever vite.
Il nous distribue notre ticket repas, et nous prenons la direction du club. Les professeurs parlent beaucoup des différents matchs. Christine PETIT remercie les personnes présentes. A 13 heures, nous prenons la direction du self du collège voisin. Vous mangez bien à jamot, ne vous en faites pas. Je vous passe les détails.
Après déjeuner, il nous fallut trouver de quoi faire jusqu’à 16 heures 30. D’après le planning que nous n’avions pas, une conférence sur le dopage était organisée. Nous arrivâmes à la fin de cette dernière, placée dans le gymnase. Après quoi, des petits ateliers furent organisés. Au programme et au choix : Handisport, traitant du sport pour handicapés, Sélection, traitant quand à lui de la sélection des joueurs et le dernier, que j’ai expérimenté : le développement durable.
Je ne vous cache pas que j’y allais à reculons, les « mesures écologiques » de ces dernières années commençant à me taper sur le système. Mais c’est tout autre chose que je découvre. Un jeune homme, en pull-over, était en véritable interaction avec son public, et ne se contentait pas d’expliquer ce que nous savions tous d’une manière ou d’une autre. Il expliquait ce que l’on ne nous dit pas : la planète n’a pas besoin de nous, c’est le contraire, abordant le délicat problème du monopole de l’eau, décrétant littéralement que ce serait la prochaine source de richesse du monde. En clair, une conférence d’une demie heure franchement intéressante, et franchement bien tournée.
Il est 15H 30. Je retourne au club, où les professeurs commencent à se faire des petites passes avec un des célèbres ballons ovales. Dix minutes plus tard, c’est un véritable match qui a commencé, réunissant les prouesses les plus extrêmes aux grands éclats de rires quand le ballon frôlait les voitures garées tout près… Mon coéquipier manqua d’être raccourci du côté droit plusieurs fois…
Il est 16 heures 20. Après une attente de 10 minutes sur le terrain, les athlètes arrivent. Ils s’entraînent jusqu’à 17 heures, dans une ambiance plus que détendue : certains plaisantent en tentant d’imiter les athlètes du lancer de poids. Il est clair que le ballon de rugby n’est pas spécialement adapté à ce genre de… d’essai. Les matchs ne sont pas encore commencés quand deux petits, une fille de 3 ans et un garçon de 5 entrent sur le terrain. Le garçon tient un ballon de rugby dans ses mains, sa mère, derrière lui, le pousse à l’arrière train en lui désignant un grand homme en noir : « regarde, c’est papa, va le voir, là bas ! » Je pense intérieurement : « premiers spectateurs de la journée… » Après les papouilles habituelles exprimant très naturellement la relation père-fils, le garçon profite du terrain libre et joue avec sa sœur, qui tente vainement de poursuivre le petit homme…
A 17 heures 30, les matchs commencent. C esont les quart de finales et le début des matchs de classement. Je rejoins un petit groupe de spectateurs dans lequel s’est placé mon adjoint. Nous discutons, les matchs se poursuivent. Plaquages, arrêts, interventions… De l’autre côté, les joueurs font un « carré d’honneur » : les joueurs forment une allée, dans laquelle passent les perdants, puis les perdants forment à leur tour une allée dans laquelle passent les gagnants. Joli à voir, faut avouer !
Le soir tombe, il est 18 heures 30. Les matchs sont stoppés, et après des adieux aux autres membres du groupe, nous repartons vers la petite ville d’Aubusson. Et le T-Shirt, me direz vous? Hé bien c'était les mêmes pour tout le monde... des biches en pagaille...!
Par The Lion King.
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jeudi 20 mai 2010
Les champions de France de rugby catégorie cadet 2010 sont les lycéens d'Emile GAUTHEY de CHALON sur SAONE.
Tous les résultats ICI
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mercredi 19 mai 2010
Le résultats des matches de poules.
Photo Maël DENNERY
Pour obtenir tous les résultats, cliquez ICI
Une journée radieuse, un état d'esprit remarquable, du beau jeu : les terrains creusois ont vu un rugby scolaire de qualité pour cette première phase du championnat de France cadet.
Les demi finales commencent demain à 9h30 au stade Cher du Prat.
Les demi finales commencent demain à 9h30 au stade Cher du Prat.
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